• BRUXELLES A L ORIGINE DES GRAVES VIOLATIONS DES DROITS DE L HOMME

    Depuis le 07 février 2005 les autorités locales de Tétouan ont bloqué toutes les issus menant au camp de BELYOUNECH. Des postes de surveillance ont été installés prés de la source d'eau et des différentes sorties pour approvisionnement en vivres. Les arrestations sont systématiques et les ONGs, habituées à présenter les aides au camp, sont empêchées d'accomplir leur mission humanitaire.

    D'après nos sources sur place, les migrants de BELYOUNECH sont arrivés à bout de leurs vivres et la situation devient de plus en plus grave. Des enfants, des femmes et des hommes, plus d'un millier de migrants dont plusieurs ont fuit la guerre et la répression se trouvent actuellement dans une situation catastrophique devant le regard complice de plusieurs organisations gouvernementales internationales.

    Après avoir mené des opérations de grande envergure dans la forêt de BELYOUNECH ( 2 à 3 descentes par jour avec hélico et cheveux) les autorités locales de TETOUAN semblent changer de tactique en optant pour la stratégie d'embargo contre des civiles.

    Depuis 2001 L'association amis et familles des victimes de l'immigration clandestine a tiré la sonnette d'alarme quant a la situation dramatique des subsahariens au Maroc.

    Le 21 juillet 2002, L'attaque menée par les autorités de la ville de Tetouan contre un camp d'immigrés clandestins a fait éclater un sujet peu connu par l'opinion publique nationale et internationale : Le quotidien dramatique des immigrés clandestins vivant sur le sol marocain.

    Le 22 juillet 2002 Afvic a informé Monsieur M'jid Délégué honoraire du HCR en exercice au Maroc, de son inquiétude vis à vis de la situation alarmante des populations migrantes au Maroc.

    Une réunion de l'Afvic a eu lieu le même mois avec Monsieur M'jid et Mme Aicha MAJNOUN administrateur national du HCR au Maroc.

    En octobre 2002 Afvic s'est déplacée au camp de BELYOUNECH en compagnie de l'officier principal de liaison du HCR en fonction au Maroc en vue d'établir un diagnostique de la situation humanitaire et étudier les possibilités de demande d'Asile. Le représentant de l'organisation onusienne a enregistré une cinquantaine de demande ; sans suite à ce jour.

    Aujourd'hui Afvic appel à une mobilisation générale des Ong et des défenseurs des droits de l'homme à travers le monde pour dénoncer ces violations.

    Afvic met les organisations gouvernementales internationales, le gouvernement marocain devant leurs responsabilités historiques vis a vis des graves violations des droits de l'homme dont sont victimes les groupes de migrant dans ces zones de honte, demande le respect de la législation et exige le levé de l'embargo mené actuellement par les autorités de TETOUAN.


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