• <script type="text/javascript"><!--
    google_ad_client = "pub-2478840951778939";
    google_ad_width = 728;
    google_ad_height = 15;
    google_ad_format = "728x15_0ads_al";
    google_ad_channel = "";
    //-->
    </script>
    <script type="text/javascript"
      src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/show_ads.js">
    </script>

     


    Le déroulement au Portugal du deuxième sommet Europe/Afrique des chefs d'Etats, prévu pour les 8 et 9 décembre, est une opportunité unique de mettre à l'ordre du jour les débats sur le système de relation inégal qui s'est développé entre ces 2 blocs continentaux. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    C'est un moment important pour mettre en débat, entre les opinions publiques portugaises, européennes et africaines, un ensemble de questions autour de ces relations: les accords de partenariat économique et le risque de déstabilisation d'économies déjà fragiles, l'extorsion des richesses et des ressources naturelles et la fragilisation de l'autonomie alimentaire; la situation des femmes africaines; l'absence de respect des droits de l'Homme et de la liberté d'expression; l'indifférence internationale face à des situations de guerre ou de génocide; ou encore les politiques migratoires restrictives, attentatoires aux droits de l'Homme. Pour une base de proposition alternative, nous pensons qu'il est fondamental que les relations entre les deux continents soit basées sur des logiques de solidarité et pas de dépendance.

    Dans ce contexte l'association Solidariedade Imigrante s'est jointe à un ensemble d'organisations pour échanger des idées, partager des expériences et mobiliser les volontés pour proposer un agenda alternatif au processus de préparation du sommet porté par la présidence portugaise de l'Union Européenne.

    Le réseau compte déjà la participation de 13 ONG nationales (Antenne portugaise de l'ARFJN, Attac Portugal, Casa do Brasil, le Centre culturel africain, CGTP, CIDAC, "Desafio Miqueias", la fondation Gonçalo da Silveira, GAIA, la ligue pour la protection de la nature, Oikos, "Roda inteira", Solidarité immigrés, et, futurement, SOS-Racismo) qui souhaitent organiser un ensemble d'initiatives pour marquer le débat sur les relations Europe-Afrique.

    Les prochaines initiatives sont prévues pour les 26 et 27 septembre dans le cadre de la campagne globale contre les AEP en articulation avec les réseaux internationaux Stop Epa's et Epa's2007 ( www.epa2007.org).
    <o:p> </o:p>
    Pour répondre au besoin de la réalisation d'une action qui mobilise les organisations et mouvements sociaux, européens et africains, les 8 et 9 décembre, et prenant en compte les difficultés inhérentes à l'organisation d'un tel évènement, un groupe de travail a été mis sur pied pour analyser les conditions concrètes de sa réalisation et proposer un programme pour ces dates. Ce groupe de travail est formé par des représentants d'Attac Portugal, du Centre culturel Africain, de Oikos et de Solidarité Immigré. Il réalisera un état des lieux des possibles appuis et soutiens à l'initiative (au niveau national et international) et des ressources humaines et financières qui seront nécessaire et disponibles pour la réalisation de la rencontre.

    Le groupe de travail élaborera également un programme d'action qui reste à définir. Il y a 2 propositions possibles aujourd'hui sur la table :
    - un programme de 3 jours : le 7 (action culturelle en fin d'après midi et soirée du vendredi), le 8 (matin : débats et ateliers, après-midi : 2 débats autour de 2 thèmes centraux), le 9 (matin : réunion des réseaux et mouvements, après-midi : action)
    - un programme d'un seul jour, le 8 (débats thématiques tout au long de la journée et en soirée concert et évènement culturel).


    En conséquence l'association Solidariedad Imigrante lance un appel à votre organisation pour soutenir le réseau et sollicite des informations sur :
    - vos disponibilités pour appuyer l'initiative, en terme de ressources humaines (bénévoles ou non) et en termes financiers.
    - Des propositions d'initiatives à organiser d'ici décembre et pendant la rencontre;
    - outres maniéres de participation.
    N'hésitez pas à faire passer cet appel dans vos réseaux.

    Nous faisons appel également à votre participation pour l'initiative des 27 décembre, dans le cadre de la campagne globale contre les AEP.


    Associação Solidariedade Imigrante,

    Rita Silva

    votre commentaire
  • Pour la pleine reconnaissance des réfugiés au Maroc et la garantie des droits fondamentaux de tous les migrants

    par Comité de suivi de la Conférence euro-africaine non gouvernementale | A lire sur le site www.migreurop.org/article1113.html

     

    Après des années de négociations, le Maroc a annoncé, le 20 juin dernier à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés, sa décision de finaliser l'accord de siège avec le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

    Le Comité de suivi de la Conférence euro-africaine « Migration, droits fondamentaux et liberté de circulation » se réjouit de cette décision qui met le Maroc, signataire de la Convention de Genève, en conformité avec ses engagements internationaux. Cet accord devrait permettre au HCR d'assurer pleinement son mandat dans ce pays. Il implique également que le Maroc reconnaisse aux réfugiés sur son sol le droit au séjour et tous les droits y afférant. Nous entendons exercer la plus grande vigilance sur la réalisation effective de ces deux effets bénéfiques de l'accord.

    Nous appelons toutefois le HCR à examiner les demandes qui lui sont soumises avec la plus grande bienveillance, au regard de la latitude dont il dispose dans son appréciation et au vue de la situation politique des pays dont proviennent la majorité des demandeurs d'asile. L'accord de siège ne doit en aucun cas entraîner une plus grande sévérité dans l'appréciation des demandes.

    Notre Comité tient également à rappeler que toute personne, quel que soit son statut, et qu'elle réside ou non dans son pays d'origine, doit se voir reconnaître l'ensemble des droits énumérés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ainsi que la Convention sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, dont le Maroc est signataire.

    C'est pourquoi la reconnaissance du HCR, et des réfugiés qui sont placés sous sa protection, ne saurait en aucun cas servir de prétexte à une répression accrue à l'encontre des migrants ne relevant pas de sa compétence, même en cas de situation administrative irrégulière. Les droits internationalement reconnus aux migrants doivent être garantis.

    La reconnaissance du droit d'asile au Maroc ne doit pas non plus inciter l'Union européenne à renforcer les contrôles à ses frontières extérieures, au risque d'en interdire l'accès aux demandeurs d'asile, et à sous-traiter à ce pays les obligations internationales qui lui incombent.

    Notre Comité rappelle que les mesures sécuritaires mises en œuvre par l'Union européenne et ses « partenaires », qui ont pour effet de renvoyer les personnes migrantes d'un pays à l'autre à coup d'accords de réadmission en cascade et de refoulements sans base légale ne constituent pas une réponse adéquate aux situations de violence et de misère qui sont à l'origine de la majorité des migrations africaines.

    Les restrictions actuelles à la liberté de circulation des personnes, quand les capitaux circulent, eux, librement, font uniquement obstacle à la migration des plus démunis, alors même que la pauvreté et le non développement sont sciemment entretenus par les mécanismes du commerce international, de la dette déjà plusieurs fois remboursée, etc. et que les écarts de revenu par habitant entre l'Europe et l'Afrique ne cessent de s'accroître.

    Non seulement les mesures répressives ne mettront pas fin aux flux migratoires mais, face à la recomposition permanente des déplacements des personnes, elles ne feront qu'en accroître la dangerosité - les drames humains qui se déroulent quotidiennement aux frontières en sont la criante démonstration. .

    Aussi nous exigeons le renoncement à l'idéologie sécuritaire et répressive qui oriente aujourd'hui les politiques migratoires, notamment à « l'externalisation » de l'asile et des contrôles aux frontières, à la criminalisation des migrations, ainsi qu'à toute loi raciste, xénophobe ou discriminatoire.

    Nous demandons la refondation des politiques migratoires sur la base du respect des droits humains, d'une réelle égalité des droits des personnes, vivant sur un même territoire et, dans l'immédiat, de la régularisation de tous les migrants sans papiers.

    ABCDS (Association Beni Znassen pour la culture, le développement et la solidarité), ADEG (Appui au Développement de la Guinée), AFVIC (Association amis et familles des victimes de l'immigration clandestine), AFVMC Cameroun (Aide aux familles et victimes de l'immigration clandestine), AMDH Maroc (Association marocaine des droits humains), AMDH Mauritanie (association mauritanienne des droits de l'homme), APDHA (Association pour les droits de l'homme en Andalousie), ARCI-Italie, ARCOM (association des réfugiés et demandeurs d'asile congolais au Maroc), ARSF Cameroun (Association des réfugiés sans frontière), ATTAC-Maroc, ATMF (association des travailleurs maghrébins en France), Cimade, Collectif des réfugiés, CMSM (Conseil des migrants subsahariens au Maroc), FTCR, Fluechtlingsrat Hamburg (Conseil des réfugiés Hambourg), GADEM (groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et migrants), GISTI (Groupe d'information et de soutien des immigrés), Homme et environnement, Migreurop, OEPI-Bruxelles (Organisation des exilés politiques ivoiriens), RRIM (Rassemblement des réfugiés ivoiriens au Maroc), RSF Maroc (Réfugiés sans frontière), SdL Intercategoriale (Italia), Shabaka (réseau des association du Nord du Maroc pour le développement et la solidarité)


    votre commentaire
  • Le rapport du CCDH, un rapport nul et non avenu 
     
    Suite aux événements dramatiques dont ont été victimes des immigrés subsahariens dans le Nord du Maroc en septembre/octobre 2005, le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) au Maroc, vient de publier un document intitulé «Rapport sur l'établissement des faits relatifs aux évènements de l'immigration illégale».
     
    Ce rapport pose des problèmes d'éthique et de recherche de la vérité aussi bien sur le fond que sur la forme. La mission d'enquête, tardivement mise sur pied, s'est contentée d'effectuer des entretiens avec les représentants des différents départements ministériels, ainsi qu'avec quelques ONG. Elle reconnaît elle-même n'avoir pas rencontré les concernés, c'est-à-dire les Subsahariens, ni même s'être déplacée sur l'un des lieux des faits.
    En outre, ce rapport officiel, censé être transparent, ne précise ni les noms des membres de cette commission d'enquête, ni ceux des personnes et organismes rencontrés, ni les dates et lieux de ces rencontres.
     
    Sur le fond, le rapport transforme les victimes en dangereux criminels au "profil militaire" et qui disposent d'un état-major pour des assauts contre... des barbelés!cette présentation quelque peu biaisée mène inévitablement à l'argument de la légitime défense puisque «Le Maroc a le droit de se protéger contre les différentes formes de criminalité transnationale».
     
    Quant aux conditions de refoulement des Subsahariens, le rapport n'y voit, dans la majorité des cas que des "opérations de retour librement consenti» (p. 29) sans craindre de se contredire à la page suivante en affirmant «quant au lieu de chute, perçu et décrié par une certaine presse comme «le désert» dans lequel auraient été abandonnés les Subsahariens, il ne s'agit en réalité que d'une zone frontalière de surcroît habitée, en l'occurrence, Aïn Chouater". Belle illustration de l'Etat en flagrant délit de non-assistance à personnes en danger !
    Pour ces opérations expéditives d'expulsions collectives des Subsahariens connues et reconnues par le monde entier, le rapport n'exprimera qu'un seul regret:"s'il y a quelque chose à déplorer, c'est le sentiment de manque de moyens matériels et financiers qui peuvent être utilement mis à la disposition des forces de l'ordre pour assurer, dans de bonnes conditions, leurs missions" (p. 30).
     
    L'approche sécuritaire privilégiée par les auteurs de ce rapport est indigne d'un organisme censé examiner les questions de respect des droits de l'Homme sous l'angle juridique et du respect des conventions internationales. Le Maroc est signataire de la Convention de Genève de protection des réfugiés (1951),  et de la Convention des Nations Unies de protection des travailleurs migrants (décembre 1990). Il a dès lors des obligations à respecter et sur ce point le rapport reste muet.
     
    Par ailleurs, si la politique d'externalisation de l'Union Européenne a une grande part de responsabilité dans le drame des Subsahariens, comme le souligne le rapport, il n'en demeure pas moins que la responsabilité des autorités marocaines est avérée notamment dans la disproportion des moyens de repressions utilisés (tir à balles réelles sur des hommes non armés) Le rapport cherche à justifier l'injustifiable avec de graves omissions sur le devoir qui revient aux autorités de protéger les migrants quelle que soit leur situation juridique. Or des pratiques indignes ont été commises, telles que des chasses à l'homme dans les forêts proches de Ceuta et Melilla et d'autres villes du Maroc, la rétention d'une partie des victimes arrêtées à l'intérieur des bases militaires sans accès à des avocats, le refoulement d'autres dans des zones désertiques...
     
    Les associations signataires de cette déclaration expriment leur profonde indignation et considèrent ce rapport partial et irrespectueux du droit international, pour nous il est nul et non avenu. Elles exigent la vérité et des excuses officielles pour les victimes et leurs familles.
    Nous exigeons enfin que les conventions internationales notamment la Convention des Nations Unies pour la protection des migrants ratifiée par le Maroc, soient réellement considérées et surtout respectées.
     
    Dans l'immédiat nous exigeons un moratoire de toutes les poursuites, refoulements, ou expulsions individuelles ou collectives dont ils font l'objet.
     
    Nos associations connaissant le prix de l'exil, de la migration et leurs cortèges de souffrances expriment leur totale solidarité avec les migrants subsahariens. Nous nous engageons à contribuer à faire connaître la vérité et à défendre les droits légitimes de ces personnes devenues les "esclaves des temps modernes".
     
    Paris, le 05 Avril 2007
     
     Premiers signataires:
     
    France:
    ATMF (-Association des Travailleurs Maghrébins de France)
    IDD (-Immigration Développement Démocratie)
    ASDHOM (-Association des Droits de l'Homme au Maroc)
    AMF (-Association des Marocains en France)
     
    Hollande:
    EMCEMO (-Centre Euro-Méditerranéen Migration Développement)
    KMAN (-Association des Travailleurs Marocains en Hollande)
     
    Belgique:
    Espace Culturel Nord-Sud
     
    Italie:
    UDAMI (-Union Démocratique des Associations Marocaines en Italie)
     
    Espagne:
    ATIME (-Association des Travailleurs Immigrés Marocains en Espagne)
     
    Maroc:
    AMDH (-Association Marocaine des Droits Humains)
    Mehdi Lahlou, membre du bureau politique du PSU
    Association Homme et Environnement , Berkane
    Amis et Familles des Victimes de l'Immigration Clandestine

    votre commentaire

  •  Migrations,


    droits fondamentaux et liberté de

     circulation

     

    30 juin et 1er juillet 2006, Maroc (Rabat – Bouznika)

     


              Nous, acteurs des sociétés civiles d’Afrique subsaharienne, Afrique du Nord et Europe, militants engagés dans la lutte pour les droits des migrants et dans la solidarité avec les exilés, spectateurs indignés de l’hécatombe en vies humaines qui s’amplifie d’année en année au large des côtes méditerranéennes et atlantiques, refusons la division de l’humanité entre ceux qui peuvent circuler librement sur la planète et ceux à qui cela est interdit, refusons également de vivre dans un monde aux frontières de plus en plus militarisées qui segmentent nos continents et transforment chaque groupe de pays en forteresse assiégée.

     

            Nous savons que l’origine du « problème  », sur ces questions migratoires, entre l’Europe et l’Afrique est à chercher d’abord en Europe : ce n’est pas le flux migratoire africain, démographiquement insignifiant, qui envahit l’Europe mais les intérêts, le protectionnisme et les phobies de celle-ci qui impose d'une main des accords de libre commerce et s'érige de l'autre en forteresse assiégée, fermant les frontières les unes après les autres. Cette Europe stigmatise l’étranger comme menace et opère un amalgame inadmissible entre migration et terrorisme, dévoie l’aide au développement en moyen de lutte anti-migratoire et transforme le droit d’asile en droit de rejet pour justifier les rafles et expulsions des déboutés. Cette Europe multiplie les accords avec les pays de la rive Sud de la Méditerranée pour imposer  le partage des politiques de filtrage et  de répression des migrations, subordonnant même des acteurs de solidarité à des finalités de fixation au loin des étrangers. Cette responsabilité première des Etats européens n'exonère pas de leurs propres responsabilités les Etats d’Afrique lorsque leurs carences et dysfonctionnements dégénèrent en marasmes politiques ou économiques qui ne laissent à leurs citoyens d’autre espoir que celui du départ. Mais nul ne peut ignorer l'état des rapports de forces entre les Etats européens et ceux d'Afrique.

     

            Sur la base des évolutions politiques et diplomatiques observables depuis dix ans au moins et des développements les plus récents, nous constatons l’incapacité des acteurs institutionnels, notamment dans l’espace euro-méditerranéen et euro-africain, à s’abstraire des idéologies anti-migratoires qui prédominent au sein des élites dominantes notamment en Europe et par contagion, de plus en plus, au nord de l’Afrique. A quelques mois de prochaines  conférences intergouvernementales sur le sujet, nous craignons plus que jamais que les technocraties policières et diplomatiques s’accordent par delà les frontières, sur la fermeture sélectives de celles-ci aux plus démunis et aux plus exposés tant à la misère qu’aux persécutions. Nous savons que les nationalismes xénophobes constituent un référentiel de politique gouvernementale  toujours aussi  facile d’utilisation et aussi dangereux pour notre avenir qu’il a été dévastateur dans notre passé. Nous savons que ce référentiel peut s’adjoindre des logiques marchandes de tri sélectif de la main d’œuvre utile et de drainage des cerveaux. Nous pensons qu’il existe un risque réel de consensus élitaire fondé sur des arrangements réciproques par-delà la Méditerranée,  sur les dissociation d’intérêts entre les élites et les peuples et menant à la constitution de zones tampons ainsi qu'à la segmentation de l’Afrique.

     

    Pour ces raisons…

     

            Nous appelons l’ensemble des acteurs des sociétés civiles d’Afrique du Nord, d’Afrique Subsaharienne et d’Europe à participer à la CONFERENCE NON GOUVERNEMENTALE EURO-AFRICAINE sur le respect des droits fondamentaux des migrants, sur la liberté de circulation pour tous, sur une politique de développement et de partage de la prospérité non conditionnée à des finalités sécuritaires, sur la lutte contre les politiques sécuritaires et leurs conséquences, sur des politiques d’accueil et d’intégration qui réhabilitent le droit d’asile et assurent la reconnaissance aux personnes migrantes de l’ensemble de leurs droits, de travailleurs et de citoyens.

     

    Au terme de cette Conférence sera adopté le premier Manifeste non gouvernemental euro-africain  sur les migrations, les droits fondamentaux et la liberté de circulation.

     

     

    Dates de la Conférence : 30 juin et 1er juillet 2006

     

    Pays d’accueil : Maroc (Rabat – Bouznika)

     

    Lors d’une réunion tripartite Afrique subsaharienne – Maghreb – Europe qui s’est tenue à Rabat le 1er avril, l’initiative de la Conférence a été prise par les personnes, organisations et réseaux suivants :

     

     

    MIGREUROP / réseau TERRA (France) / Plateforme Migrants – PFM (Maroc) : AFVIC (Maroc), Alterforum (Maroc), AMDH (Maroc), AMERM (Maroc), APDHA (Espagne), ATMF (France), ATTAC (Maroc), Caritas (Maroc), Hommes et environnement (Maroc), Chabaka (Maroc), CIMADE (France), Pateras de la vida (Maroc) / ABCDS (Maroc) / ARCOM (Maroc) / ASDHOM (France) / CESAM (Maroc) / CIRE (Belgique) / Collectif des réfugiés (Maroc) / Conseil des migrants subsahariens (Maroc) / GISTI (France) / SOS migrants (Belgique) / Ali BENSAAD (géographe, Université de Provence et IREMAM-CNRS) / Mehdi ALIOUA (Doctorant en Sociologie / Université de Toulouse le Mirail) / A. Belguendouz (Universitaire, chercheur en migrations à Rabat)

     

    Secrétariat du Comité de Préparation : Association Marocaine des Droits de l’Homme (AMDH)

    Contact : conferencemigrations@gmail.com

     

    Date limite de pré-inscription : 20 mai 2006

     

     

            Déroulement de la Conférence

     

    La Conférence sera organisée en quatre parties (TITRE) chacune donnant lieu à une assemblée délibérative spécifique éventuellement subdivisée en sous-groupes de travail :

     

    Vendredi 30 juin 2006 – matin : ASSEMBLEE PLENIERE
    Ouverture -  Présentation des participants et des finalités de  la conférence - Organisation des assemblées délibératives pour chaque TITRE et des sous-groupes.

     

    Vendredi 30 juin 2006 – après-midi : CONFERENCES THEMATIQUES (I)
    Travail exploratoire en sous-groupes issus de chaque TITRE – Répartition thématique des sous-groupes – Un(e) secrétaire de rédaction par sous-groupe.

     

    Titre 1 - Respect des droits fondamentaux, liberté de circulation pour tous, réhabilitation du droit d’asile
    Titre 2 - Faire face aux politiques sécuritaires et à leurs conséquences
    Titre 3 - Développement et partage de la prospérité
    Titre 4 - Politiques d’accueil et d’intégration pour les droits du travailleur et du citoyen migrant

     

    Samedi 1er juillet 2006 – matin : CONFERENCES THEMATIQUES (II)
    Réunions séparées des quatre assemblées délibératives de TITRE : mise en commun des propositions et synthèses au sein de chaque TITRE – Remise en discussion collective du projet de rédaction du TITRE dans son entier – Discussions exploratoires sur les stratégies de « promulgation » et de « mise en œuvre » des conclusions.

     

    Titre 1 - Respect des droits fondamentaux, liberté de circulation pour tous, réhabilitation du droit d’asile
    Titre 2 - Faire face aux politiques sécuritaires et à leurs conséquences
    Titre 3 - Développement et partage de la prospérité
    Titre 4 - Politiques d’accueil et d’intégration pour les droits du travailleur et du citoyen migrant

     

    Samedi 1er juillet 2006 – après-midi : ASSEMBLEE PLENIERE
    Synthèse finale -   Lecture, adoption et signature du Manifeste non gouvernemental -  Elaboration de la stratégie d'action - Clôture
     

     

    MANIFESTATION PUBLIQUE

    Contact : conferencemigrations@gmail.com


    votre commentaire
  • COMMUNIQUE CIMADE

    Adnan et Sémir, respectivement âgés de 10 et 11 ans viennent de passer
    30jours derrière les barbelés du Centre de Rétention Administrative de Lyon
    St-Exupéry.

    Ils ont été arrêtés avec leur mère le 27 avril 2005 à 7 heures du matin par la Police sur leur lieu de domicile dans le Foyer où ils résidaient depuis plus de 2 ans.
    Après la mort de son mari et père des deux enfants, ancien membre des
    forces armées serbes, madame HALILOVIC, ressortissante bosniaque, rejetée par
    les communautés serbes comme bosniaques était venue chercher asile en
    France.
    Elle n'a pas été reconnue réfugiée.

    L'adresse en France de cette famille était parfaitement connue dans un
    Foyer et les deux enfants suivaient régulièrement l'école (Pour eux l'école
    est finie en avril..).

    Ni le Consul de Serbie ni celui de Bosnie n'ont accepté de délivrer de
    laisser-passer pour leurs pays respectifs : c'était parfaitement
    prévisible vue la situation de mixité ethnique de cette famille.

    Ils viennent d'être mis dehors du Centre car ils ne peuvent être
    renvoyés nulle part.

    La CIMADE redit une fois de plus que CES ENFANTS NE SONT PAS DES
    DELINQUANTS ET QUE LA place des eNFANTS N'EST PAS D'ETRE GARDES PAR LA POLICE DANS
    UN CAMP OU SONT MAINTENUS EN PERMANENCE PRESQUE CENT ADULTES VIVANT DANS
    UNE EXTREME PROMISCUITE.

    Face à ce qu'elle considère comme une atteinte grave à l'humanité et à
    la dignité des personnes, la CIMADE demande à Monsieur le Préfet du Rhône
    de prendre toutes mesures afin que les enfants mineurs ne soient jamais
    placés en rétention administrative.

    Lyon, le 27 mai 2005

    Pierrette MEYNIER, Présidente de la Région Cimade

    Jean Costil, Pasteur Responsable Poste Cimade Contact O6 82 41 26 53



    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique