• PAULIN AUJOURD'HUI SALARIE DE L AFVIC

    Journal Opinion 15 Avril 2006 

    Itinéraire d’un cameraman professionnel ayant fui successivement l’Angola et le Congo



    Dans le texte suivant M.Paulin Kuanzambi, réfugié angolais au Maroc, cameraman professionnel, vice-président du Collectif des réfugiés au Maroc répond à des questions que nous lui avons posées.

    L’immigration est un fait réel car une personne a le droit de quitter son pays enfin de chercher un autre pays ou sa sécurité ne sera pas menacée. Une personne qui immigre dans un pays étranger avec un but précis.

    Moi personnellement j’avais quitté la RDC parce que j’étais dans le collimateur de la police congolaise.

    La Rdc est mon premier pays d’asile car je suis un réfugié Angolais reconnu par le bureau de la délégation du HCR à Kinshasa j’ai laisse ma femme et mes trois enfants qui actuellement sur la protection du HCR à Kinshasa (RD Congo) je suis Cameraman de formation j’ai exercé ce métier dans 3 chaînes de télévisions à Kinshasa y compris dans un cadre privé.

    Il n’est pas vraiment important de vous relater les raisons précises de ma fuite dans mon premier pays d’asile. Pour une petite Histoire j’ai été interpellé- par la police étant réfugié je ne pouvais jamais exercer le travail d’un cameraman chose étonnante...

    En date du 20 décembre 2001 j’avais pris la décision de quitter le Congo après une évasion au poste du bataillon de la police d’intervention rapide (PIR) à la recherche d’un Etat où ma sécurité devrait être assurée.

    Pour ce qui est de mon parcours le voyage n’étais pas facile j’avais fait un long trajet en passant par le Congo Brazzaville--- Cameroun-je suis resté presque 15 Mois au Nigeria pour demander l’asile mais je devais poursuivi ma route car j’étais à la recherche d’un pays où les droits de l’homme seraient respectés.

    J’avais lu sur un site sur l’Internet que le Royaume du Maroc était un pays d’accueil des demandeurs d’asile, c’est la raison qui m’avait poussé de venir au Maroc. Je suis arrivé au Maroc un certain 23 Mars 2003 par la frontière d’Oujda. Ma destination était la ville de Fès car il y avait un jeune étudiant de mon quartier qui était sur place. Quand je suis arrivé à Fès ça n’a pas était facile pour moi d’être accepté par les étudiants car ils avaient peur qu’ils soient interpellés de la police pour assistance à l’immigration clandestine. Il y a eu deux camps dans la maison où j’étais accueilli, 3 étudiants me soutenaient et les 2 autres ne voulaient pas du tout de moi chez eux. Au mois de mai 2003, le Bureau du HCR m’avait convoqué pour une interview à Casablanca. Il y a eu une deuxième convocation et enfin une troisième. Et c’est juste au mois de juin 2004 que le bureau à pu statuer sur mon cas en me reconnaissant comme réfugié statutaire au Maroc, à ce titre une attestation de réfugié m’a été délivrée, tout en m’indiquant de devoir faire une demande d’asile auprès au bureau du ministère des Affaires étrangères à Rabat. J’ai fait cette demande depuis le mois de janvier 2005 en tant que personne exilée mais jusqu’à présent aucune suite n’a été réservée à ma requête. Donc les choses marchent lentement ici dans l’administration marocaine en matière de régularisation de séjours des étrangers surtout pour les réfugiés.

    Je tiens aussi à préciser qu’il n y pas que les Subsahariens qui viennent pour immigrer au Maroc, il y a aussi les migrants qui viennent de Bangladesh, Egypte, Tunisie, etc.... En bref j’ai le statut de réfugié mais je ne suis pas encore reconnu comme étant exilé politique par l’Etat marocain car c’est lui qui en a la compétence. La vie d’un immigré au Maroc est toujours difficile, c’est vraiment déplorable.

    Vis-à-vis de la populationnous ne sommes pas vraiment considérés, nous enregistrons pas mal d’injures auprès de la population marocaine, on nous traite comme des illettrés or vous devez savoir que parmi le migrants il y a des jeunes qui ont des qualités professionnels énormes, il y a des infirmier, électriciens, maçons, menuisiers, des ingénieurs, des universitaires, des pères de familles qui ont quittés leurs pays, leurs familles pour une cause. Il y en a d’autres qui ont fuient les persécutions, les guerres, conflits tribaux, etc... Il est vraiment très difficile pour qu’un migrant ou un réfugié puisse s’intégré au Maroc, car j’habite presque depuis trois ans et demi ici à Fès, je vous assure c’est vraiment le calvaire, il n y a pas le marché du travail surtout pour nous les étrangers car il y a tout d’abord un taux de chômage très élevés de la population locale. Je suis ici sans assistance financière du hcr. La population se moque de nous subsahariens comme la presse a communément l’habitude de nous appeler même les étudiants qui ont un séjour régulier au Maroc. Donc nous sommes souvent victimes des insultes de la part des Marocains. Toutefois il y a d’autres Marocains civilisés, ils nous considèrent comme leurs frères et amis. Ils sont très gentils envers les migrants que nous sommes ils se sont familiarisés avec nous.

    C’est après mon arrestation en juin 2004 par la police à Rabat, que j’ai commencé a milité car j’étais reconduit à la frontière d’Oujda malgré l’attestation de demandeur d’asile délivré par le bureau du HRC à Casablanca que je détenais. C’était à la gare routière de Kamra. Et l’attestation a été déchirée devant moi, le policier m’a dit qu’ici au Maroc seule la carte de séjour et le passeport sont valables.

    J’étais enfermé dans un commissariat à Rabat 4 jours après j’étais refoulé à la frontière et à mon retour j’avais eu l’idée de prendre contact avec les associations qui militent pour la défense des droits de l’homme pour leur parler un peu de ma situation au Royaume du Maroc. La 1ère association m’avait orienté vers L’AFVIC (L’association des familles victimes de l’immigration clandestine) que je remercie beaucoup en passant le Président de l’association Khalil jemmah ainsi que leur coordinateur exécutif l’incontournable Hicham Rachidi, pour tous les efforts qu’ils avaient entrepris lors de mes arrestations car j’ai fait l’objet de 4 refoulements successifs depuis que je suis au Maroc. Je tiens à préciser que maintenant les personnes concernés (Réfugiés et Migrants) s’organisent dans des associations pour défendre leurs droits violés, il y a déjà le Conseil des Migrants au Maroc et L’Arcom à Rabat ainsi que le collectif des Réfugiés au Maroc (c’est une association qui ne regroupe que les réfugiés reconnus par le bureau du HCR dont je suis membre co- fondateur et vice président).

    Pour les migrants les déboires qu’ils connaissent se traduisent par le fait qu’ils sont déterminés à franchir l’Europe tandis que les migrants qui ont besoin d’une protection internationale cherchent directement le bureau du HCR pour demandé asile car ils ont fuient leurs pays à cause soit de la guerre, les persécutions ; violes etc... Ils sont à la recherche d’un pays où leurs sécurités devraient être assurée. Ils peuvent être refoulés à maintes reprises leurs soucis et qu’ils soient dans un pays ou ils sont en sécurité. Mais ceux qui n’ont pas des antécédents judiciaires dans leur pays les migrants économiques eux peuvent rentrer chez eux sans problème car il y a la stabilité politique dans leurs pays.

    Paulin Kuanzambi

  • Commentaires

    1
    mabialaarchipes
    Mercredi 30 Janvier 2008 à 17:54
    lamentation
    Bonjour je suis un réfugié congolais connait sous le mandat du hcr maroc porteur d'une carte de refugié etant reconnu au maroc comme refugié depuis 2005 alors le but de mon message est celle ci au moment ou je me suis retrouvé au maroc j'avais 15 et 1/5 donc j'etais mineur etant réfugié mineur non accompanger alors hcr n'as rien fait pour moi jusu'en 2006 au moi de decembre il me promet la reinstallation et me faisant des interview jusqu'aujourdhui ça n'aboutit absolument à rien alors que au maroc je suis ds une situation grave sans famille el suite il nous propose toujours d'etudier dans les noirs et pourtant dans ce pays nous sommes sans valeurs alors à quoi sert pour nous de faire une formation proffessionnel sans avenir? en plus ce ne pas dans lesecoles reconnu au maroc mais dans le noir que desirez vous pour la situation desrefugiés ici au maroc une territoire des racistes nous sommes pas reconnu malgré que le bureau eleve maintenant son statut juridique mais nos carte ne pas reconnu par le gouvernemment au si longtemps que les année passe nous sommes sans avenir moi qui vous ecrit mnt j'ai ateind 18 ans aucune solution durable n'est en ma faveur la reinstallation promis depuis 2006 ne se realise pas dejà 2 ans et pour que leurs soit disant association ADECOS m'assiste comme la plus part ce sonts des marocains ils croient que l'argent de cette budget provient des leur poche pour assister lesrefugié c'est une guerre après m'avoir donner une somme de 300 dh soit 30 euros qui n'arrive même pas à payer le loyer et sans nourriture encore et il me disent le même chose que je me debrulle alors que la plus partdes refugié sont dans une situations grave ils ne travaille pas et moi qui suis sans famille que dois-je faire donc dans ce cas il veulent que je devienne criminelle? si vraiment vous avez un regard pour nous au maroc j'aimerais recevoir une reponse ou suite favorable rester dans ce pays la gravité s'augmente du jour au jours cette lettre est adressé à la siege de unhcr à geneve aussi aux associations qui peut me venir en aide pour trouver une suite favorable en mon sujet le numero de ma carte est 918-00003304 né le 10/09/1989 en rd congo/kinshasa j'ai fait beaucoups des formations ici qui n'aboute à rien c'est impossible de vivre au maroc je voulait avoir l'explication clair à mon dossier de la reinstallation faite depuis deux ans passé mon numero de telephone 00212 75246632 dans l'attente d'une suite favorable dans un bref delais
    2
    archipesmabiala
    Samedi 4 Juillet 2009 à 16:50
    MASSACRE CONTRE LES REFUGIES AU MAROC
    je suis très triste de vous racontés ce qui m'es arrivé car depuis le 15 juin de cette année nous etions devant le bureau du HCR maroc,nous réfugiés pour reclamer notre reinstallation dans un autre pays tiers alors après 2 reunion de negociation avec le representant de HCR Monsieur Johaness van der klaauw et cela n'aboute à rien,ce qui as fait que le sit in ne puisse s'arreté mais dans la nuit du 26 juin vers 1h du matin environ nous avons étés encercler par les autorités marocaine avec toutes sortes d'armée qui existe dans ce pays nous etions delogés par force dans cette nuit et conduit à 3 groupes dans les differents endroit avec de violence mais à l'aube du 27 juin ce fut un samedi dans un quartier youssoufia nous etions abandonnés dans la rue toute la nuit et dans la journée il eut la violence car la police nous ont gravement batu et il y eut des blessés la plus part des réfugiés qui sont blessés sont des ivoiriens mais après Mr Johaness est venu là où nous etions exposés il nous as promis d'avoir comprit et etre conscient de la souffrance que parcours les refugiés au Maroc en nous assurants de nous trouvés la solution viable en fiuxant une date de la seconde dialogue pour elaborer un agenda ou calendrier pour le pour la reinstallation de refugiés dans un pays tiers mais dommage, car celui ci change de temps en temps la date du rendez vous c'est le 02/07/2009 mais arrivée à la date propice,celui ci changant l'avis que il est au maroc pour l'intregration des refugiés aussi longtemps que les autorités marocaines ont dit ouvertement qu'il n'auras jamais l'integration pour nous refugiés sans carte de sejour et sans logement et comment devons nous vivre? Moi suis arrivé au maroc à l'âge de 16 ans et maintenant j'ai 20 ans suis sans famille,que dois-je faire pour vivre dans cette situation ilegale? mais ce jeudi 02 juillet la date prevue pour la negociation vraiment la police marocaine est venu nous menassés d'une violance degradant dont moi même suis victime d'une grande blessure à la tête car je suis tabassé par matraque electrique il y eut un grand nombre des blessés parmi nous et un mort j'ai le trouble morale car je suis tomber par imoragie j'ai seigné nous etions redu à l'embassade des etats-unis pour demander l'exile mais nous etions poursuivie jusque là nous etions gravement massacrer par la police marocaine plusieurs refugiés se retrouvent encore dans une situation grave à l'hopital de suissi et d'autre refugié furent enlever par la police jusqu'à ce jour porter disparue des refugiés nous sommes en insecurités au maroc nous n'avons aucune protection de la part du HCR et nonplus du gouvernement marocain nous denonçons de la maniere dont nous sommes maltraités au maroc,nous lançons l'appel aux sieges des UNHCR GENEVE de venir intervenir pour pouvoir chercher une solution viable dans un bref delais et appelons l'ONU,UNICEF,MONUC,et la communauté internationale de venir intervenir pour les refugiés subsahariens au maroc parce que nous subissons la discrimination raciale au maroc nous sommes exposés aux dangers.
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