• Sept pays européens ont signé, vendredi après-midi 27 mai, à Prüm, en Rhénanie-Palatinat (ouest de l'Allemagne), un accord appelé "Schengen plus", qui renforce leur coopération transfrontalière, particulièrement en matière de police.

    Pour lire l'article le monde.fr http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-655081@51-649169,0.html


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  • Entretien avec Hicham Rachidi, vice-président de l'Association des Familles des Victimes de l'Immigration Clandestine)
    Consulats et ambassades, des retraites dorées pour certains commis de l'Etat
    L'Association des Familles des Victimes de l'Immigration Clandestine (AFVIC) est la seule ONG au Maroc s'intéressant à cet aspect de la précarité du Sud. C'est une ONG qui intervient dans ce qu'on appelle le « triangle de la mort » (Khouribga, Beni Mellal et Kalaât Seraghna).

    Nous avons posé des questions à son vice-président, M. Hicham Rachidi, qui a bien voulu répondre à nos questions. Selon lui l'AFVIC a reçu jusqu'à présent une vingtaine de plaintes de familles de ressortissants marocains migrants clandestins détenus en Libye. L'association détient par ailleurs une liste de 150 disparus.

    Lire l'entretien http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=8216


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  • publié sur www.edicom.ch 30 MAI 2005

    BERNE - La Croix-Rouge suisse informe depuis avril les personnes séjournant illégalement en Suisse sur les perspectives d'avenir dans leur pays d'origine. Elle leur propose une assistance professionnelle dans différents cantons.
    Personnes frappées d'une décision de non-entrée en matière (NEM), requérants d'asile déboutés, sans-papiers, les migrants clandestins luttent quotidiennement pour survivre. Cela les empêche souvent d'examiner posément les options qui s'offrent à eux, explique la CRS.
    La Croix-Rouge suisse veut donner la possibilité aux migrants qui ne possédent pas d'autorisation de séjour de faire le point sur leur situation actuelle en Suisse. Ce n'est qu'ainsi qu'ils pourront envisager à tête reposée de retrouver leur pays d'origine ou d'émigrer légalement dans un autre Etat, estime-t-elle.
    Les conseillers aide gratuitement et sous le sceau de la confidentialité les clandestins à obtenir des documents de voyage, à préparer leur départ et finalement à rentrer dans le cadre de la législation en vigueur. Il s'agit d'éviter aux migrants de devoir recourir aux passeurs, souligne-t-elle. La CRS est à la recherche de fonds pour pouvoir étendre cette assistance en fonction de la demande. Elle est disponible dans les cantons de Fribourg, Genève, Glaris, du Tessin et d'Uri. Mais le projet ne devrait pas aller au-delà du 31 mars 2007.
    «Nous défrichons le terrain», a expliqué Hugo Köppel, du Département Migrations de la CRS. A terme, les cantons et la Confédération devraient prendre en charge cette «aide au retour des illégaux» car il s'agit d'une forme d'aide d'urgence, telle que la prévoit l'article 12 de la Constitution fédérale, estime le spécialiste.


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  • Publié sur le site www.biladi.net 1er site des marocains à l'etranger

    Les trois frères marocains Kamal, Hassan et Housseine Essaheb, du quartier de Queens (New York) font partie de 13.000 personnes menacées d'expulsion après que les responsables des services d'immigration américains aient découvert qu'ils vivent aux USA sans statut légal, écrit le New York Times.
    "C'est comme perdre toute sa vie", a commenté Kamal Essaheb, 23 ans, étudiant en Droit à l'Université de Fordham qui est arrivé aux USA il y a 13 ans. Après un long et fastidieux parcours dans les méandres du système judiciaire, les trois frères s'attendent à être condamnés à l'expulsion après les auditions prévues en juin ou juillet, selon la publication.

    Les trois frères répondent au profil de l'immigrant classique qui réussit, en dépit du manque de papiers en règle, relève le journal. Pour eux, le programme "Enregistrement Spécial", mesure prise par le département de la sécurité intérieure pour identifier d'éventuels terroristes, est bien loin, puisque qu'il est suspendu depuis avril 2003.


    Ils gardent peu de souvenirs de leur pays d'origine et parlent des bribes d'arabe et de français, souligne le journal. Le New York Times relève qu'il est totalement impossible de sonder l'univers de ces hommes. Qui sont ils? Pourquoi ont-ils débarqué ici? Et comment nombre d'entre eux sont restés?, s'est interrogé le journal, soulignant que des centaines ont fui vers le Canada, ou ailleurs, avec leurs familles après le lancement du programme "Enregistrement Spécial" en été 2002.

    D'autres ont choisi de rester et contester la décision d'expulsion devant la justice, gagnant du temps en procédures d'appels. Certains ont opté pour la clandestinité et continuent de gagner leur vie ici , note la publication.

    Arrivé aux USA sur un coup de tête

    Les frères Esshaheb, qui poursuivent des études supérieures et dont le casier judiciaire est vierge, ne sont pas des cas isolés. Ils ressemblent à de nombreux autres immigrés musulmans qui veulent se conformer à la loi. Les frères Essaheb semblent être pris dans le piège d'un programme visant à démasquer un groupe d'hommes extrêmement différents d'eux.

    "C'était un bon programme dans le temps", a dit Russ Knocke, porte parole du département de la sécurité intérieure, cité par le journal, notant que "la sécurité nationale a été un important élément du programme". Les frères Essaheb comptent parmi les 65.000 immigrés illégaux qui obtiennent annuellement des diplômes dans les établissements d'enseignement supérieur aux USA. La loi fédérale les prive d'une aide financière du gouvernement pour la poursuite d'études universitaires.

    Kamal Essaheb a poursuivi ses études à l'université du Queens, où il était rédacteur en chef du journal estudiantin, et obtenu son diplôme en 2002. Ses deux frères jumeaux, Hassan et Housseine, suivent un parcours similaire: Hassan projette de devenir un négociant en bourse et Housseine un agent assureur.

    Pour comprendre le sort des frères Essaheb, une entrevue avec leurs parents s'impose. Ceux-ci ont refusé de décliner leurs prénoms de crainte d'être eux aussi sujets à l'expulsion, estime la publication. Le couple est arrivé aux USA sur un coup de tête, mais contrairement à de nombreux autres immigrés, la vie qu'ils ont laissée derrière eux était bien meilleure, à plusieurs égards. A Casablanca, ils étaient propriétaires d'un spacieux appartement, avait deux domestiques et leurs enfants étaient inscrits dans des écoles privées, conclut le journal.

    Map


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  • AFP 27.05.05 | 13h29 Publié sur le site le monde.fr




    Des peines allant du sursis simple à huit années d'emprisonnement ont été requises vendredi à Bobigny contre 12 prévenus jugés depuis lundi et suspectés d'avoir organisé un réseau d'immigration clandestine de mineurs chinois sous couvert de stages linguistiques.Le procureur, Marc Gélineau-Larrivet, a requis la peine maximale de 8 années d'emprisonnement contre un Chinois absent au procès et recherché par mandat d'arrêt.Les peines encourues sont de dix années d'emprisonnement pour les chefs d'"aide à l'entrée ou au séjour irrégulier d'un mineur en France" et "participation à une association de malfaiteurs".Contre le directeur de l'école qui organisait les stages linguistiques, Guy Senée, le ministère public a demandé une peine de 5 ans de prison "dont une grosse part avec sursis". Guy Senée a déjà effectué six mois de détention provisoire dans ce dossier.Une peine de sept années d'emprisonnement avec interdiction du territoire français a été requise contre Weng Deshun, ancien indicateur de la deuxième DPJ, accusé d'avoir profité de ce réseau. Il comparaît détenu et a déjà purgé 18 mois de détention préventive.L'interprète près la cour de Paris, également prévenue au procès, s'est vue visée par une demande de 4 ans d'emprisonnement, dont 44 mois avec sursis.La 13e chambre correctionnelle du tribunal de Bobigny juge depuis lundi douze personnes impliquées dans un vaste réseau d'immigration clandestine, qui a permis à plus de 500 mineurs chinois de s'installer en France sous couvert de stages linguistiques entre 2000 et 2002.Lors de son réquisitoire, le procureur a insisté sur l'aspect "exceptionnel" du dossier."C'est un réseau qui utilise des vrais-faux documents ou des faux-vrais pour permettre à des mineurs d'arriver légalement en France. Il y a un degré de finesse et d'organisation assez inégalé jusqu'à présent" a souligné Marc Gélineau-Larrivet.Un nombre important de ces mineurs étaient d'abord entrés légalement en France, grâce à une invitation du Centre international linguistique et sportif (CILS), une société spécialisée dans les stages linguistiques installée dans la Marne. Les enfants étaient ensuite accompagné dans les institutions pour bénéficier d'une prise en charge sociale, et à terme d'une régularisation.Leurs parents auraient déboursé entre 18.000 et 24.000 euros pour permettre à ces mineurs de quitter la Chine.

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